Ce nouveau blog sera consacré à la dérisoire et quotidienne poésie du marque-page improvisé. Les personnes curieuses iront voir également Du sarin dans le plastibulle, La brosse à reluire, Les Délaissés, L'encyclopédie des Délaissés, On verra bien et, pour les nostalgiques, Le cimetière des lénifiants.

mardi 14 février 2017

Philosophe


30 mai 1994
Bon anniversaire Odile chérie avec mes pensées les plus tendres. Tu sais ce n'est jamais qu'un jour de plus et ce n'est pas très grave.
Je vois qu'au point de vue santé tu vas aussi bien que possible.
Ce qui me désole c'est ton moral qui lui n'est pas au beau fixe. Il est vrai que la compagnie de ta belle-sœur n'est guère réjouissante mais tu as bien des neveux et nièces comment sont-ils avec toi ?
Et tes jeunes amis je ne comprends pas ce qui leur est arrivé il me semblait qu'ils avaient [manque] pour être heureux sans [manque] non
Mais il ne faut pas [manque]
profiter en un [illisible] pour sortir, pour te distraire et te changer un peu les idées.
Je suis en bonne santé et partant de là je me dis que j'ai de la chance par rapport à tant d'autres. Dans la vie il faut arriver à une sorte de philosophie qui donne un peu de sérénité.
Mes enfants vont bien. Heureusement que Philippe vient déjeuner souvent avec moi car tous les week-ends et les jours de fête ils sont toujours occupés avec leurs amis. Ils ont bien raison d'en profiter.
Non je ne t'oublie pas même si je t'écris rarement mais je ne veux pas raviver en toi certains souvenirs qui te font mal. Par la pensée je suis souvent près de toi. Je t'embrasse bien tendrement
[illisible]

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